samedi 30 mai 2009

Le Syndicat Départemental de l’Education Nationale CGT Nord (SDEN-CGT Nord) vote le BDS





Le 8ème Congrès départemental du Syndicat Départemental de l’Education Nationale CGT Nord (SDEN-CGT Nord), réuni les 25 et 26 mai 2 009 à Saint-Amand-les-Eaux a adopté la motion suivante :



L’offensive criminelle israélienne à Gaza en décembre-janvier 2009 a fait plus de 1500 morts et plus de 5000 blessés. Cette guerre totale par air, terre et mer, a été menée contre le peuple palestinien avec la volonté de détruire l’ensemble des infrastructures et installations : écoles, hôpitaux, routes, mosquées… Ambulances et cimetière n’ont pas été épargnés par l’armée d’occupation israélienne qui a largué pendant trois semaines, jours et nuits, des bombes au gaz sur des bébés, des femmes et des vieillards.


Les responsables de ce que l’Union Juive Française pour la Paix appelle « une abjecte boucherie » doivent être jugés devant les tribunaux nationaux et internationaux. L’impunité dont a toujours joui l’Etat sioniste doit cesser, comme doit cesser la complicité active des Etats Unis, de l’Europe et en particulier de la France ainsi que de certains Etats arabes, avec un Etat qui bafoue les droits élémentaires du peuple palestinien depuis plus de 60 ans.


L’aggravation de la situation des Palestiniens de Gaza, de Cisjordanie, de Jérusalem, comme celle des citoyens israéliens d’origine palestinienne, s’accélère davantage avec l’arrivée au pouvoir de l’extrême droite israélienne.


Considérant que l’Etat d’Israël perpétue l’occupation et la colonisation de la Palestine, au mépris du droit international , des résolutions de l’ONU et de la Convention de Genève, qu’il poursuit la construction illégale du mur de l’apartheid, qu’il maintient arbitrairement en prison des dizaines d’élus du peuple palestinien, des maires, des députés, des ministres ainsi que 11 000 Palestiniens dont près de 500 enfants,


Considérant également que les fortes mobilisations populaires de janvier, où 20 000 manifestants de notre région ont témoigné leur solidarité internationale avec le peuple palestinien et auxquelles notre syndicat a pris part,


Le SDEN-CGT Nord, en application des statuts de la CGT qui défend « les valeurs humanistes et internationalistes », qui agit « pour la paix et le désarmement, pour les droits de l’homme et le rapprochement des peuples », s’engage, à l’instar de la campagne de boycott contre l’apartheid en Afrique du Sud, à répondre à l’appel des 172 associations palestiniennes et des anticolonialistes israéliens pour le « Boycott Désinvestissement Sanctions » (B.D.S.) à l’encontre d’Israël, boycott et désinvestissements économique, universitaire, culturel et sportif.


Le SDEN-CGT Nord s’engage à populariser la campagne B.D.S. et à y participer tant que le peuple palestinien n’aura pas recouvré tous ses droits nationaux dont le droit au retour.


Enfin, le SDEN-CGT condamne le silence assourdissant du syndicat israélien la Histadrout : ce syndicat, censé représenter les intérêts des travailleurs israéliens, a refusé de condamner les crimes du gouvernement israélien pendant ces 23 jours de bombardements sur la population affamée et assiégée par le blocus de Gaza.


Le SDEN-CGT Nord demande à la CGT de rompre toute relation avec ce syndicat tant qu’il n’aura pas condamné la politique coloniale israélienne et appelle à renforcer ses liens avec les syndicats palestiniens

lundi 25 mai 2009

Quelques photos du premier Rally Vélo "BOYCOTT ISRAEL APARTHEID" - 23/05/09

Plus de 800 tracts appellant au boycott d'israel ont été distribués lors de cette journée.






























dimanche 24 mai 2009

Mobilisation contre l'implantation d' "AGREXCO" à Sète



EN PLEINE CAMPAGNE INTERNATIONALE DE BOYCOTT D'ISRAËL, LE CONSEIL REGIONAL LANGUEDOC-ROUSSILLON PAR LA VOIX DE G. FRÊCHE VEUT IMPLANTER L'ENTREPRISE ISRAÉLIENNE AGREXCO A SETE !

JLM. CCIPPP34 - 20/05/09

Depuis bientôt 6 mois, le président de la région Languedoc-Roussillon, Georges Frêche en personne, a lancé sa campagne de marketing pour la promotion de l’entreprise israélienne d’import/export AGREXCO (fruits et légumes et fleurs) et son implantation dans le port de Sète à grand coup « de création d’emplois » : 200 emplois grâce à Israël promet-il sur tous les médias…

Depuis des décennies la situation de l’emploi est dramatique dans la région et les politiques libérales nationales mais aussi régionales plus récentes n’ont fait qu’aggraver la situation. L’invocation de « la crise » ne saurait en aucun cas justifier ni dédouaner, ceux qui, aux postes de commande, sont tout de même les artisans de ces politiques. Si bien que quand un de ces responsables se présente en créateur d’emploi sur fond d’élections régionales, il y a tout lieu de se méfier.

Bien évidemment d’abord sur le nombre d’emplois annoncés car en la matière on a vu bien des montagnes accoucher d’une souris les élections passées…

Mais plus important encore, il s’agit d’évaluer en quoi ce projet va renforcer ou non le libéralisme, dont on sait que les mécanismes directs ou indirects ont toujours des effets catastrophiques pour les travailleurs (des entreprises et des champs) et pour toute la société civile, en termes d’écologie, de santé, d’habitat etc. Quelles seront les conséquences de l’importation massive de fruits et légumes à des prix défiant toute concurrence pour les agriculteurs et primeurs de la région ? N’y a il pas d’autres moyens pour avoir des fruits et légumes que de les importer depuis des milliers de km selon des technologies coûteuses, des consommations d’énergie démesurées et une pollution accrue ? Est-ce le seul mode de développement social possible et souhaitable ?

A eux seuls, chacun de ces motifs mérite que la « création d’emplois » sciemment agitée comme un leurre destiné à aveugler et piéger une population en désespérance d’emploi soit soumis à une étude serrée pour évaluer si le jeu en vaut la chandelle.

Il ne fait aucun doute que les partis, syndicats ouvriers, salariés et paysans, que les organisations altermondialistes et toutes celles qui d’une façon ou d’une autre se battent pour une autre approche éthique, économique, écologique du développement, pour un autre mode de société, ont l’expertise pour répondre à ces questions.

Et puisque le président de région a annoncé un plan d’investissement de 200 millions d’euros sur 10 ans, il ne fait aucun doute non plus que ces organisations sauront bien trouver d’autres projets alternatifs, d’autres propositions concrètes, réellement créatrices d’emplois pour le port de Sète et en synergie conforme avec un autre type de développement régional tant agricole qu’en terme d’infrastructure. Qu’en est-il de la souveraineté alimentaire ? Combien d’installations de jeunes agriculteurs pourrait-on financer dans la région avec une infime partie de ces sommes ?

A toutes ces raisons s’ajoute un motif qui a lui seul serait suffisant pour s’opposer à l’installation de cette entreprise israélienne dans le port de Sète : la politique de l’état colonial israélien.

Car nous prétendons que cette question ne saurait être l’apanage des seules associations de solidarité avec la Palestine, pas plus que dans les années 70, la lutte contre l’apartheid en Afrique du sud n’a été l’apanage des organisations de solidarité avec la lutte des africains.

Aurions-nous accepté dans les années 70 – au nom de la seule création d’emploi – l’implantation à Sète de l’entreprise « Outspan » en vue d’en faire la porte d’entrée européenne N°1 des fameuses « oranges Outspan » … boycottées dans le monde entier ?

Car c’est bien en ces termes que la question se pose en regard de la politique de l’état colonial d’Israël.

G. FRÊCHE : UN SOUTIEN INCONDITIONNEL À LA POLITIQUE COLONIALE ISRAÉLIENNE :

Les déclarations racistes de G. FRÊCHE sont connues, le mépris et l’insulte à l’égard des arabes et des musulmans, contre les Harkis qu’il a traité de «sous-hommes », trop de « blacks » dans l’équipe de France, sans compter le mépris des électeurs « J’ai toujours été élu par une majorité de cons » etc. Ce serait une indulgence grave de penser qu’il a simplement « pété un câble » alors que ses positions sont le reflet de sa vision du monde arrogante et raciste. Son implication ancienne dans le soutien à la politique coloniale de l’état d’Israël va bien au delà du clientélisme qui fonde son maintien au pouvoir ; elle est une adhésion au sionisme.

Inaugurant le festival international de danse à Montpellier il a accueilli une troupe israélienne par ces mots « Montpellier est le poste avancé de Tsahal ». Tsahal n’est autre que l’armée israélienne, celle qui s‘illustre chaque jour dans l’occupation de la Palestine et les crimes de guerre ! Chaque année G. Frêche participe en Juin au parc de Grammont (Montpellier) à la dite « journée de Jérusalem » où il clame haut et fort « Jérusalem est une et indivisible et la capitale éternelle d’Israël ». En violation flagrante du droit international et de l’ONU qui désigne Tel Aviv et non Jérusalem comme capitale d’Israël, qui affirme que Jérusalem est sous juridiction internationale et que Jérusalem-Est est palestinienne. Dans ces mêmes rassemblements composés d’une majorité écrasante de citoyens français de religion juive il s’adresse à eux comme si c’étaient des israéliens ( !) les félicitant de la construction du Mur : « Vous savez qu’ici (il parle de Montpellier !) nous sommes une zone libérée d’Eretz d’Israël depuis trente ans. Alors je voudrais vous dire que nous, pour le mur que vous érigez contre les attentats, à l’époque où tout le monde hurlait, nous avons ici à Montpellier soutenu la faction (sic !)de ce mur parce que, bien sûr, je savais bien que ça faisait pas un plaisir fou aux Israéliens de faire un mur, mais c’était la seule façon d’éviter des dizaines de victimes innocentes semaine après semaine. Ce mur était justifié, tellement justifié qu’il a fait tomber de façon extraordinaire le nombre des attentats meurtriers en Israël. »

Ainsi on ne s’étonnera pas du choix partial et délibéré d’Israël par G. Frêche, mais devons nous obéir à de telles considérations ?

LA POLITIQUE COLONIALE ISRAÉLIENNE EST CONDAMNÉE PAR L’ONU ET LES INSTANCES INTERNATIONALES :

A tous ceux qui seraient tentés de caractériser le conflit Israélo-palestinien de conflit religieux et confessionnel, il n’est que de se reporter aux nombreuses résolutions de l’ONU et des instances internationales. Ce qui caractérise la condamnation de politique de l’état d’Israël c’est la violation du droit international : de l’ONU, des conventions de Genève et des droits humains et rien d’autre.

Trois exemples plus récents parmi tant d’autres :

1- Le parlement européen constate et condamne la violation des droits de l’homme par Israël en 2002:

Le 20 novembre 1995 l’Union Européenne concluait un accord d’association avec Israël. Cet accord entrait en vigueur le 1er juin 2000. L’Union Européenne est alors devenue le Premier partenaire économique d’Israël, plus grand importateur de produits israéliens et son second plus grand exportateur. En 2006, le total des échanges entre l’UE et Israël s’élevait à 23,5 milliards d’euros.

L’article 2 de cet accord d’association stipule que son application est conditionnée au respect des traités et conventions internationales par Israël.

Or au terme d’une enquête de deux ans en Israël et en Palestine les experts du parlement européen ont constaté qu’Israël viole quasi systématiquement les droits de l'Homme dans les Territoires occupés (bouclage des territoires, implantation de colonies, déplacements forcés de population, arrestations arbitraires…). Mais également qu’Israël bafoue les principes démocratiques à l’égard des Palestiniens citoyens israéliens qui font l'objet de discriminations toujours plus nombreuses : inégalités d'accès aux emplois, discriminations sur le plan de la propriété et de la représentation politique...

En conséquence de quoi le 10 avril 2002 le Parlement européen a adopté une résolution par laquelle il demande à la Commission et au Conseil européen de suspendre les accords d’association avec Israël en raison de la violation de l’article 2. A ce jour on attend l’application de cette résolution . (Chacun sait que le 4 décembre 2008 le parlement européen à manifesté à nouveau son désaccord face à la politique israélienne en refusant de voter le « rehaussement » des ces accord, c’est à dire leur extension. Chacun sait aussi que le 12 décembre B. Kouchner et N. Sarkozy en violation flagrante de leur propre démocratie, sont passé outre ce vote et ont fait approuver ce « rehaussement » par le conseil des ministres européens !)

2- La cour Internationale de Justice (CIJ) condamne la construction du Mur en 2004

La construction du Mur, tant applaudi par G. Frêche et dont la longueur est deux fois celle du périmètre de la ligne verte (frontières de l’ONU en 1967) a été condamnée par la Cour Internationale de Justice (CIJ) qui en a demandé la destruction en 2004 car ce Mur pénètre largement en territoire palestinien, jusqu’à parfois 15km, coupant les paysans de leurs terres, annexant leurs terres et leur points d’eau.

3- Guerre contre Gaza en Décembre-Janvier 2009 : Violations des conventions de Genève, crimes de guerre et crime contre l’humanité

1315 tués, 433 enfants, 6000 blessés en 22 jours d’une agression sans précédent de l’armée israélienne contre toute la population civile de la bande de Gaza déjà affaiblie par le blocus total israélien depuis plus de 8 mois. Attaques délibérées contre les civils, bombardement des habitations, des hôpitaux, des mosquées, des écoles y compris une école de l’ONU ! des universités et bien sûr de toutes les infrastructures industrielles et commerçantes existantes en activité ou non. Emploi d’armes interdites, bombes au phosphore (napalm), bombes à fragmentation, à uranium appauvri etc.

Ce qui a fait dire à Richard Falk le rapporteur spécial de l’ONU sur les Droits de l’Homme dans les territoires occupés depuis 1967 : « L’attaque (israélienne) diffère de tous les précédents recours à la force, à la fois par les armes utilisées et par la mise en œuvre d’une tactique meurtrière contre une population sans défense .(…) L’approche militaire visant à « punir » Gaza était intrinsèquement criminelle ; elle violait les lois de la guerre et à abouti à des crimes contre l’humanité ». Le président de l’Assemblée Générale de l’ONU lors de l’AG a qualifié « d’apartheid » la politique israélienne et l’a comparée à celle de l’Afrique du Sud du temps de l’apratheid. Il a également appelé a soutenir la campagne non violente de boycott, désinvestissement et sanctions lancé par la société civile palestinienne. Des plaintes sont portées devant le TPI par des dizaines d’associations réunies, un tribunal « Russel » instruit le dossier …

Pour ceux qui en doutaient encore, la Guerre israélienne contre Gaza a levé le voile sur la politique criminelle d’un état qui, dès avant sa création en 1947, comment le démontrent les nouveaux historiens israéliens avait pour projet de chasser les palestiniens de leur terre et d’étendre sa possession territoriale à toute la Palestine historique. (Lire en particulier : « Le nettoyage ethnique de la Palestine » de Ilan Pappé, 2008 chez Fayard et « Comment le peuple juif fut inventé » de Shlomo Sand, 2009, chez fayard également.)

En plus du nettoyage ethnique il faudrait également évoquer la politique non seulement de discrimination mais d’apartheid pratiquée en Israël même à l’égard des « arabes palestiniens », des « palestiniens d’Israël » qui sont 1,5 millions à vivre en Israël. Cette politique d’apartheid consciencieusement menée depuis 60 ans et qui vise l’expulsion des non juifs de l’état-juif d’Israël prends aujourd’hui pignon sur rue avec l’arrivée de l’extrême droite au pouvoir en Israël et s’exprime sous le mot d’ordre de « transfert » des palestiniens d’Israël vers la Cisjordanie et ailleurs...

AGREXCO FER DE LANCE DE LA COLONISATION :

Agrexco est une entreprise israélienne d’import-export qui commercialise les fruits, les légumes et les fleurs. Agrexco-Carmel- ecofresh – biotop – jordan river (pour les dattes) sont autant d’étiquettes distribuées par AGREXCO. Propriété à 50% de l’état israélien et traite 70% des exportations israéliennes.

Mais ce qui fait la spécificité d’Agrexco c’est qu’elle emballe, exporte et vend tous les produits en provenance de la vallée du Jourdain en Cisjordanie, c’est à dire en Palestine où elle applique directement la politique coloniale.

La vallée du Jourdain, située à l’est de la Cisjordanie, c’est environ 24000 km2 soit presque ¼ de la Cisjordanie. En 1967 il y avait 350 000 palestiniens dans la vallée du Jourdain. Il n’en reste plus que 52 000 en 2007, soit moins de 15% de la population de 1967. Par contre il y a 7000 colons qui contrôlent 95% des terres et 98% de l’eau pompée dans de nouveaux forages à plus de 400m de profondeur. L’eau du Jourdain a été rendue inaccessible aux palestiniens par la construction d’une barrière métallique électrifiée dont la construction a permis la confiscation supplémentaire de 500 Km2 de terres palestiniennes.

Les 52 000 palestiniens restants sont parqués dans 32 villages dont 13 déclarés illégaux depuis 1967 interdits de tout (notamment permis de construire). 4500 palestiniens vivent dans les deux plus grands villages de Fasayel et Al Jiflik. Dans ce dernier village en 2007 Israël a refusé le permis de construire pour une école en disant aux habitants d’accompagner leurs enfants à une école voisine à plus d’une heure de route (sans compter les check-points) ou en leur disant tout simplement d’aller habiter ailleurs ( !). La situation des palestiniens est désastreuse à tous les points de vue. Ils ont beaucoup de difficultés à cultiver les 5% des terres qui leur restent en raison du manque d’eau laquelle est sous contrôle israélien. Tous les fruits et légumes récoltés qu’ils voudraient acheminer et commercialiser dans le reste de la Cisjordanie doivent passer par l’unique check-point de Tayasir qui bien sûr ouvre et ferme au bon vouloir de l’armée d’occupation. Si bien que tous les produits frais et périssables n’arrivent presque jamais à destination et pourrissent sur place. Quand à vendre ces produits sur le marché israélien c’est hors de question. En effet leurs produits ne peuvent en aucun cas être concurrentiels avec ceux des colons qui occupent leurs propre terres et reçoivent d’importantes aides et subventions : 22 millions de dollars en 2007 pour le développement agricole des 7000 colons de la vallée du Jourdain. C’est ce qui permet à Israël non seulement d’anéantir toute tentative de commercialisation des produits agricoles palestiniens mais également d’envahir le marché et les étals palestiniens avec les produits israéliens qui comble de cynisme, sont la plupart du temps cultivés sur les terres volées aux palestiniens !. Et c’est AGREXCO qui orchestre tous ces mécanismes commerciaux destinés à rentabiliser l’agriculture coloniale et obliger ainsi les palestiniens à abandonner leurs terres.

Voilà la raison pour laquelle les prix des fruits et légumes israéliens, y compris bio, sont compétitifs en Europe et vont directement concurrencer les produits de la région. N’oublions pas qu’Israël reçoit des Etats-Unis 3 milliards de $ par an d’aides. Même si la majeure partie de la somme doit être consacrée à l’armement, l’autre partie vient en soutien à la colonisation.

LE SENS DE L’APPEL AU BOYCOTT, DÉSINVESTISSEMENT ET SANCTIONS (BDS) DE 171 ORGANISATIONS PALESTINIENNES EN JUILLET 2005

En juillet 2005 s’est élevé de Palestine un APPEL sans précédent de la société civile palestinienne adressé aux sociétés civiles du monde entier. L’appel au Boycott, aux Sanctions et aux Retraits des Investissements, contre Israël jusqu'à ce qu'il applique le Droit International et les Principes Universels des Droits de l'Homme.

- Un Appel exceptionnel :

- D’abord parce qu’en regroupant les associations des trois composantes du peuple palestinien produites par la colonisation il réunifie les Réfugiés, les Palestiniens sous occupation et les Palestiniens d’Israël.

- Par le nombre et la diversité : 171 organisations, associations, partis et syndicats ont dépassé leurs divergences pour trouver un accord.

- Enfin cet Appel révèle l’existence d’une société civile palestinienne malgré la féroce occupation militaire.

Un Appel direct aux sociétés civiles et aux citoyens de la planète :

« Étant donné que toutes les formes d'intervention internationale et de tentatives de paix n'ont pas jusqu'ici convaincu ou forcé Israël à se conformer à la loi humanitaire, à respecter les Droits de l'Homme fondamentaux et à mettre fin à son occupation et son oppression du peuple de la Palestine (…) Nous, représentants de la Société Civile Palestinienne, invitons les organisations des sociétés civiles internationales et les gens de conscience du monde entier à imposer de larges boycotts et à mettre en application des initiatives de retrait d'investissement contre Israël tels que ceux appliqués à l'Afrique du Sud à l'époque de l'Apartheid. (…) Nous faisons appel à vous pour faire pression sur vos états respectifs pour qu'ils appliquent des embargos et des sanctions contre Israël.»

« Ces mesures punitives non-violentes devraient être maintenues jusqu'à ce qu'Israël honore son obligation de reconnaître le droit inaliénable des Palestiniens à l'autodétermination et respecte entièrement les préceptes du droit international (…)

Une riposte d’une ampleur internationale :

Après 4 ans de gestation, d’oppositions et de difficultés, la guerre contre Gaza a permis de réduire les résistances et dans de nombreux pays d’Europe les sanctions sont en route et en France les actions de boycott, de désinvestissement et de sanctions sont en marche…

JLM. CCIPPP34 . 20 mai 2009

BOYCOTT ISRAEL: MAM répond à Eric Raoult

jeudi 21 mai 2009

Action boycott en velo

RALLYE VELO

« BOYCOTT APARTHEID ISRAEL »

Face à l'impunité dont Israël bénéficie, malgré l'occupation et les crimes de guerre dont cet état est responsable, les citoyens du monde ont décidé de répondre à l'appel « BDS » lancé par les palestiniens en Juillet 2005.
Cette appel réclame le Boycott d'Israël, le Désinvestissement des entreprises impliquées dans la colonisation (Dexia, Véolia, Alstom ect... pour la France)

ainsi que des Sanctions.

Cette campagne connait un écho grandissant dans plusieurs pays (Afrique du Sud, Italie, Irlande, Grande Bretagne, Grèce, Espagne...). En France, des actions sont organisées dans des magasins commercialisant des produits « made in Israël » comme Carrefour ou les épiceries.

la lutte continue jusqu'à ce que le droit international soit appliqué!!

Afin de promouvoir cette campagne, le collectif « Boycott Apartheid Israël » organise un rallye Vélo aux couleurs du « BOYCOTT » est organisé ce

Samedi 23 Mai 2009

Venez avec vos vélos, vos tee shirts BDS et vos drapeaux. Des tee shirts et des vélib' seront également disponibles sur place.

Vous pouvez vous inscrire dès à présent en envoyant un mail à boycottonsisrael@yahoo.fr

Départ à 15h à Gare du Nord

(Devant la façade de verre)


VENEZ NOMBREUX

avec vos amis, votre famille ect...

Action "Boycott Israel Apartheid" à Montpellier

mercredi 20 mai 2009

Action boycott à Montreuil

A ceux qui disent... nous répondons !

A ceux qui disent….nous répondons.


A ceux qui disent que le boycott peut toucher les palestiniens par le chômage, nous répondons que cet appel a été lancé par les palestiniens (plus de 250 organisations représentantes de la société palestinienne), que depuis la seconde intifada le nombre de travailleurs palestiniens travaillant en Israël a considérablement diminué et que les palestiniens préfèreraient disposer d’eux-mêmes et ne pas dépendre de l’économie israélienne.

A ceux qui disent que le Boycott est une punition collective envers tous les israéliens nous répondons que c'est uniquement la politique du gouvernement israélien qui est visée par nos actions non-violentes, que la brutalité de l’occupation que subit les palestiniens ainsi que les massacres réguliers témoignent d’une disproportion des forces qui ne peut rester impunie, que c’est le seul moyen dont nous disposons en tant que citoyens pour faire passer notre message et faire prendre conscience aux israéliens de l’insoutenable situation et enfin que des israéliens nous soutiennent dans cette démarche.

A ceux qui disent « Pourquoi ne pas appliquer le Boycott des autres pays comme la Chine ? », nous répondons « pourquoi pas Israël ? », Israël, contrairement au Soudan ou à la Corée du Nord, opprime en notre nom, au nom de la démocratie et de ses valeurs et c’est l’un des rares pays à avoir le droit à l’impunité totale.

A ceux qui disent que le boycott académique coupe court à toutes possibilités d’échanges et risque d’isoler davantage les israéliens, de les radicaliser, nous répondons que la société israélienne a atteint un niveau de radicalité difficilement dépassable alors même que ces échanges étaient en vigueur, que ces échanges n’ont pas amélioré la situation des palestiniens qui n’a fait qu’empirer, que la rupture de ces échanges avec les institutions d’Israël ne nous empêchera pas de continuer à rencontrer des israéliens qui luttent pour qu’une prise de conscience émerge dans leur société, que les institutions israéliennes sont les instruments de l’occupation et de l’oppression des palestiniens.

A ceux qui disent que le boycott des artistes et intellectuels israéliens n’est pas admissible, nous répondons que nous appelleront au boycott des personnalités qui profitent de leur statut public pour défendre un état criminel, dont l'armée est accusée de crimes de guerre planifiés et répétés contre une population civile désarmée.

A ceux qui disent que le boycott sportif n’a rien à voir, nous répondons que lorsque les sportifs palestiniens seront autorisés par les autorités israéliennes à sortir jouer à l’étranger, alors nous comprendrons que les sportifs israéliens viennent se représenter chez nous et que tous les israéliens sont responsables de ce qui se passe dans leur « démocratie ».

A ceux qui disent que le boycott leur rappelle le boycott de 1933 contre les juifs, nous répondons de cesser ce chantage honteux à l’antisémitisme, que le boycott des nazis était utilisé par un gouvernement totalitaire contre une minorité opprimée. Nous, nous nous référons au boycott des forts par les faibles, dans la lignée du boycott sud africain initié par l'ANC.

A ceux qui disent que le boycott s’oppose à la liberté d’entreprendre, nous répondons que le droit des peuples est supérieur à la liberté d’entreprendre.

A ceux qui disent que le boycott remet en cause l’existence de l’Etat d’Israël, nous répondons que nous nous insurgeons contre la situation qui est faite aux palestiniens et que l’appel au boycott est conditionné par le respect du droit international.

vendredi 8 mai 2009

De la ciboulette bretonne made in "Israel"...

Publié dans le magazine UFC- Que choisir de Mai 2009.

Ci dessous une brève du magazine UFC- Que choisir sur de la ciboulette censée provenir de Bretagne mais dont l'origine est en réalité "israel". Jusqu'ou va la tromperie du consommateur? A droite de l'article un texte de loi dénonçant cette pratique des supermarchés et une indication du magazine sur la possibilité d'alerter la Direction de la Consommation, de la Concurrence et de la Répression des Fraudes.


jeudi 7 mai 2009

La FSU, premier syndicat français a rejoindre le BDS



CDFN des 20 et 21 janvier 2009 - Palestine

Pendant plus de trois semaines, Israël a pris la décision de bombarder Gaza et d’engager une attaque terrestre contre une population déjà privée de ses droits fondamentaux. Aujourd’hui Gaza est dévastée et la situation humanitaire y est effroyable. Cette attaque israélienne affichée comme la réponse aux tirs de roquettes sur les populations civiles du sud d’Israël est apparu aux yeux du monde, malgré les tentatives d’interdire à la presse l’accès aux territoires pilonnés, comme très loin d’une simple attitude défensive.


L’occupation militaire, cause de ce conflit, est occultée ; l’évacuation des huit mille colons de Gaza, en août 2005, n’a évidemment pas mis fin à la mainmise d’Israël sur cet étroit territoire d’un million et demi d’habitants, auquel tout débouché économique et commercial est refusé, pas plus qu’elle n’a mis fin, au contraire, à la colonisation de la Cisjordanie.

Le silence de la communauté internationale et notoirement des grandes capitales occidentales, face aux violations répétés du droit international par l’Etat d’Israël est choquant. Le rapporteur spécial de l’ONU pour les droits de l’homme dans les territoires occupés a pourtant dénoncé les « lâches crimes de guerre » commis par Israël dans la bande de Gaza.

Après le cessez-le-feu unilatéral et fragile, le siège continue, l’occupation et la colonisation se poursuivent. Les forces armées israéliennes doivent se retirer de Gaza et de tous les territoires occupés. Une force de protection doit pouvoir venir immédiatement protéger les populations civiles, avec l’acheminement sans délais d’équipes médicales, de médicaments et d’équipements médicaux. L’UE doit apporter une aide à la reconstruction de Gaza. Les responsables de crimes de guerre doivent être poursuivis et jugés.
Pour faire vivre la paix, il faut en terminer avec les faux équilibres ; les moyens de mettre un terme à ce conflit existent : il s’agit d’abord de régler ce conflit au fond, c’est-à-dire par la décolonisation des territoires, la levée du blocus de Gaza, et l’établissement d’un État palestinien.
L’Union européenne, les Etats-Unis doivent rompre avec leur politique qui encourage de fait l’Etat d’Israël à bafouer le droit international. L’UE peut imposer à Israël, y compris par les sanctions nécessaires le respect des résolutions des Nations Unies pour l’établissement d’une paix juste et durable entre Palestiniens et Israéliens. C’est aussi le sens de l’appel de la "La société civile palestinienne au boycott, aux sanctions et aux retraits des investissements contre Israël jusqu’à ce que cet Etat applique le Droit international et les Principes universels des Droits de l’homme." La FSU soutiendra les initiatives qui iront dans ce sens.


Au niveau européen, il faut dénoncer les accords de réhaussement dont vient de bénéficier Israël, et exiger la suspension de l’accord UE-Israël tant que les droits humains et le droit international ne seront pas respectés.
Au niveau international, des négociations sérieuses résolument tournées vers la création d’un Etat palestinien doivent être lancées sans délai.


Pour la FSU seul le respect du droit international et des résolutions de l’ONU en faveur de la création d’un Etat palestinien, assurant la coexistence de deux Etats aux frontières sûres et reconnues peut permettre la résolution de ces conflits meurtriers.
En France, la sensibilité à cette actualité tragique est réelle et de nombreuses manifestations ont montré la solidarité des citoyens avec la population de Gaza. Cependant des actes isolés, inacceptables, témoignent de risque de crispations identitaires.


La FSU s’inquiète de tout ce qui viserait à transformer ce conflit territorial et politique en un « conflit de civilisation », en lien avec des questions religieuses ou « ethniques ». Il condamne toute expression et toute attitude antisémites, racistes ou xénophobes. Et à ce titre, la FSU est signataire de l’appel lancé à l’initiative de la LDH et de la Ligue de l’Enseignement.


Seul le respect des droits de l’Homme, du droit international et du droit de tous les peuples à disposer d’eux-mêmes et à vivre en paix dans des frontières sûres et reconnues offrira les solutions viables et durables à un conflit qui ensanglante le monde depuis plus de soixante ans.


Pour : 89 – contre : 5 – abs : 5 – rdv : 5


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