lundi 2 novembre 2009

Article d'INTAL belgique sur l'atelier de travail de la campagne BDS France du 24/25 Octobre


Campagne française autour du BDS à Paris
4 volontaires d’intal étaient présents.

Plusieurs groupes de solidarité français se sont organisés afin de réfléchir sur la campagne BDS. Le week-end passé, ils ont mis en place un cycle de conférences dont l’intitulé était «Boycott Désinvestissement Sanctions, notre réponse à l'apartheid, à l'occupation et à la colonisation israélienne. » L’objectif était d’arriver au bout de deux journées à mettre en place une stratégie cohérente pour mener à bien la campagne BDS en France.

Ilham, Ilse, Mario et Rachida, 4 volontaires intal, étaient présents lors du week-end.

Après la guerre à Gaza, la campagne BDS est devenue le centre d’intérêt d'associations des quatre coins du pays. Plusieurs actions avaient lieu un peu partout en France, il fallait donc organiser un évènement afin de mettre en commun les expériences en France et à l'étranger (Télécharger le programme). Après une présentation générale de la situation en Palestine en termes d’apartheid et de colonisation, chaque personne pouvait s’inscrire à des ateliers de formations BDS qui portaient sur les questions juridiques, la désobéissance civile, le rôle des syndicats, les médias, le boycott académique, Agrexco, Veolia, Dexia, le D et S de BDS, etc.
Tout au long du week-end, des intervenants originaires de France, de Belgique, du Brésil, du Québec, d’Irlande, d’Angleterre et d’Italie ont animé les ateliers.

Nous étions invités en tant qu’intervenant pour expliquer la campagne «Palestine occupée-Dexia impliquée». Nous nous sommes rendu compte que plusieurs groupes en France connaissaient déjà l’action. Ils nous ont montré les lettres (1-2) qu’ils ont écrites aux administrations locales afin de les informer de la politique du groupe bancaire franco-belge dans les colonies. Nous avons pu constater qu’ils ont utilisé les informations disponibles à ce sujet sur http://www.intal.be/fr/campagne/palestine-occupee-dexia-impliquee et les sites web des organisations soutenant la campagne.

Nous avons demandé à plusieurs participants et intervenants ce qui les a motivé à participer au week-end BDS.
Nous mettrons prochainement un lien vers le rapport du contenu des ateliers afin de pouvoir le consulter en ligne.

Hélène : « Je m’appelle Hélène, je suis co-organisatrice du week-end. Je suis militante au sein du NPA. Aujourd'hui, la campagne BDS est avant tout une campagne pour les militants mais on ne se limitera pas à eux car c’est réducteur. La campagne BDS doit devenir une campagne pour tous les citoyens. Nous avons besoin d’énergie pour tenir et c’est la raison pour laquelle je suis ici. Le week-end que nous organisons est important pour plusieurs raisons. D’une part, en tant que militants, nous devons nous former et nous informer sur le BDS. D’autre part, un tel rassemblement constitue la possibilité de mettre en place un réseau européen. Enfin, j'espère que le week-end mènera à une stratégie commune du BDS et que ça renforcera la campagne BDS France. »

Anne : « Je m'appelle Anne, militante au sein d’ "Agir pour la Palestine". Je suis présente aujourd’hui pour me former. Jusqu'ici, j'ai participé à des sensibilisations liées aux actions palestiniennes à Bil'in. Dès lors, ce n’est que le début de mon engagement dans la campagne BDS et j’aimerais me former encore davantage. Ce week-end est important car il permet d’une part de rencontrer des militants qui ont de l’expérience dans le BDS, et d’autre part, il permet de déterminer quelles sont les actions les plus efficaces pour avancer. »

Pat : « Je m’appelle Pat Bolger, membre du syndicat « les amis de la Palestine » en Irlande et secrétaire général adjoint de IMPACT, le syndicat du Secteur Public irlandais. Je suis ici suite à l'invitation des organisateurs afin d’expliquer l’implication du syndicat dans le mouvement de solidarité avec la Palestine. L’élément de base est que notre travail sur la Palestine depuis 2007 a été reconnu au sein des structures officielles de l'Union syndicale. Pour moi, l'importance de ce week-end est multiple. Tout d'abord, nous pouvons partager notre expérience avec les autres et nous pouvons apprendre à partir des expériences des autres. C’est comme cela que nous approfondissons nos connaissances. D’autre part, je suis aussi ici car mon syndicat va organiser en mars 2010 une conférence sur la Palestine et j'espère que je pourrai prendre des contacts et des informations qui feront que cette conférence puisse être un succès. »

Emna : « Je suis militante au sein de Génération Palestine. Je viens pour me former et bénéficier d’une vision plus large de la campagne BDS, une dimension internationale du BDS. C’est une motivation de savoir qu’il se passe aussi des choses ailleurs. En connaissant les expériences des autres, on pourra même s’investir dans un projet plus précis et dans des actions plus ciblées de BDS. »

Michael : « Je suis militant au sein d’AUDIP, Association universitaire pour le respect du droit international des Palestiniens. C’est une association relativement récente, nous sommes présents ce week-end par l'intermédiaire d’un de nos intervenants qui expliquera où en est le boycott universitaire en France. C’est important d’informer le public pour qu'ils prennent conscience de la difficulté de boycotter au niveau universitaire. Les obstacles sont multiples, la loi en est un, les accords entre l’Union européenne et Israël en représente un autre. Nous nous intéressons à ce qu’il se passe en Angleterre qui est le pays qui applique un boycott universitaire depuis déjà quelques années et nous comptons nous inspirer de cet exemple. »

Joris : « Je suis étudiant et militant au sein de Sud Etudiant et de l’Union syndicale solidaire. Suite à l’attaque de Gaza en décembre 2008, le syndicat Sud Etudiant et le Syndicat solidaire duquel il dépend, sont devenus signataires du BDS. C’est pourquoi nous sommes présents aujourd’hui en tant que mouvement syndical estudiantin et mouvement syndical solidaire. C’est l’occasion de se former grâce aux ateliers et aux débats, mais c’est également une occasion de prendre des contacts aves des militants d’autres pays. Notre objectif principal est le boycott académique, il est clair que dans un second temps nous pourrons sensibiliser notre public au boycott général. »

Emilie : « Je suis militante au sein de Génération Palestine. Je suis ici pour partager des expériences avec d’autres associations pour penser l’action BDS en lien avec le reste de l’Europe. De plus, c’est une opportunité de s’informer sur le BDS car les lois changent et évoluent. Mais le plus important pour moi c’est qu’on puisse voir le BDS à une échelle européenne et qu’on puisse coordonner des actions communes au niveau européen.»

Karim : "Je fais partie du Collectif des musulmans de France". Je suis ici car l’association que je représente est impliquée dans la cause palestinienne. Je pense concrètement que l’implication ne doit pas se limiter aux militants, ça doit devenir une implication populaire dans la lutte pour la liberté du peuple palestinien. Et c’est dans cette optique que je pense que l’outil que constitue le BDS est intéressant pour arriver à cet objectif.»
Vertaald door: Rachida
Bookmark/Search this post with:
ps: Merci à Intal Belgique pour leur participation!

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire