lundi 30 novembre 2009

Charte de la Campagne BDS France


Charte des principes qui guident notre action pour le BDS

1 - Le boycott représente une prise de position, c'est un acte de dénonciation politique qui se poursuivra jusqu'à ce qu'Israël s'engage clairement dans le respect du droit international, la fin de l'occupation et de la colonisation.

2- Cette campagne de Boycott de l'Etat d'Israël en tant qu'occupant et colonisateur, comme celle du Boycott de l'Afrique du Sud de l'Apartheid, n'est pas une fin en soi, destinée à discriminer une population. Elle constitue un outil de pression sur nos gouvernements pour qu'ils appliquent des sanctions et un levier sur le gouvernement israélien, qui servira à imposer la seule issue pour cette région : l'application du droit international et le respect des droits des Palestiniens.

3- Notre action est éthique, citoyenne et politique.

Elle s'inscrit dans notre combat permanent contre toute forme de racisme.
Elle ne vise pas des personnes ou des groupes en raison de leur origine ou de leur religion juive, ni leurs entreprises ou leurs produits.

Nous faisons une différence évidente entre un produit israélien que nous boycottons, et un produit casher produit par une entreprise non israélienne que nous ne boycottons pas.

Ce boycott ne vise pas la société israélienne ni les individus qui la composent, en tant que tels, il vise la politique coloniale d'occupation israélienne et ses partisans.

4 - Nous nous engageons :

À refuser d'acheter ou de consommer les produits et les services de l'économie israélienne ;
À refuser de participer à toute action culturelle sportive... promue en France par des institutions officielles israéliennes ;
À informer les partenaires commerciaux ou institutionnels des raisons de notre boycott ;
À mener des campagnes d'information et de sensibilisation du public sur les raisons du boycott, et sur les entreprises françaises qui participent à l'occupation et à la colonisation israélienne ;
À mener des actions d'information auprès des entreprises et comités d'entreprise français sur les produits israéliens et les raisons de cesser leur distribution.

5 - Notre action est non violente et respecte les personnes et les biens.

C'est le nombre de citoyens, associations, organisations syndicales et politiques qui nous rejoindront dans cette campagne solidaire et déterminée qui permettra d'atteindre ce but.

Appel de la Campagne BDS France


Appel pour une Campagne Nationale de Boycott Désinvestissement et Sanction (BDS)

IL FAUT DIRE STOP À ISRAEL !

Nous constatons que loin de chercher une solution juste et pacifique avec les Palestiniens, Israël, à travers ses gouvernements successifs, s'engage toujours plus avant dans la violence de l'occupation, de la colonisation, la violation des droits humains et du droit international. Cette situation a atteint un point culminant en 2009 avec l'offensive criminelle sur Gaza dont le siège se poursuit. Le nouveau gouvernement israélien ne programme, pour seul horizon, que le transfert des Palestiniens, la poursuite de la colonisation et un régime légal discriminant envers les citoyens palestiniens d’Israël qui s'apparente de plus en plus à celui de l'ex-Apartheid sud africain.

Les droits des palestiniens sont bafoués depuis trop longtemps, nous devons agir !

Nous considérons que la politique destructrice d'Israël se poursuit parce que personne ne l'arrête. La communauté internationale ne joue pas son rôle, l'Union Européenne et le gouvernement français les premiers :

Qui refusent de sanctionner les violations des droits humains par la suspension des accords d'association conférant à cet Etat un statut de partenaire commercial et économique privilégié.
Qui veulent même aujourd'hui imposer le renforcement de ces privilèges.

Qui ne suivent pas non plus les avis de la cour internationale de Justice les incitant à prendre des mesures contre l'illégalité du Mur dit de Séparation et contre la colonisation en Cisjordanie, ni même sur la détention de milliers de prisonniers politiques.

Cette communauté internationale ne fait rien pour empêcher les assassinats ciblés, l'emprisonnement de députés élus démocratiquement, les châtiments collectifs, ni pour la levée du siège de Gaza.
Nous, société civile française, citoyens, associations, organisations syndicales et politiques, décidons de nous engager activement dans la Campagne Internationale de BDS appelée à l'unanimité de la société civile palestinienne en 2005 :
...«Nous, représentants de la société civile palestinienne, invitons les organisations des sociétés civiles internationales et les hommes et femmes de conscience du monde entier à imposer de larges boycotts et à mettre en application des initiatives de retrait d'investissements contre Israël tels que ceux appliqués à l'Afrique du Sud à l'époque de l'apartheid. (...)
Nous faisons appel à vous pour faire pression sur vos Etats respectifs afin qu'ils appliquent des embargos et des sanctions contre Israël.

Ces mesures de sanction non violentes devraient être maintenues jusqu'à ce qu'Israël honore son obligation de reconnaître le droit inaliénable des palestiniens à l'autodétermination et respecte entièrement les préceptes du droit international.»…

Cet appel palestinien a été adopté par des centaines de mouvements progressistes internationaux dont de nombreux militants, associations et intellectuels israéliens opposés à cette politique coloniale.

Nous nous engageons à agir dans un cadre politique, citoyen et éthique, sur la base de la charte des principes jointe, pour une véritable mise en œuvre de cette campagne, en créant des cadres unitaires de mobilisation, d'information, et/ou d'action, ou au sein de collectifs déjà existants.
Paris le 16 juin 2009

jeudi 26 novembre 2009

Veolia et Alstom continuent d’encourager les violations par Israël

Par Adri Nieuwhof - 25-11-2009

Malgré une pression croissante pour qu’il se retire du projet de tramway à Jérusalem, conçu pour répondre aux besoins des colonies illégales d’Israël, le géant français de transport Veolia est déterminé à s’impliquer fortement dans le projet pendant les cinq prochaines années. L’entreprise a besoin de soutenir son partenaire israélien, la compagnie Dan Bus, qui manque d’expérience pour faire fonctionner le tramway.

Comme le quotidien israélien Haaretz le rapportait le 23 octobre, Dan a racheté 49% des parts de Veolia dans le consortium City Pass pour exploiter le tramway de Jérusalem, qui relie la ville aux colonies illégales israéliennes construites sur des terres palestiniennes saisies en Cisjordanie. Après avoir géré le tramway pendant cinq ans, Dan rachètera 51% des parts de Veolia dans le contrat de 30 ans, ainsi que les 5% de parts de Veolia dans le consortium City Pass.



Le consortium City Pass se compose de quatre sociétés israéliennes et des sociétés françaises Connex, une filiale de Veolia Transport, et Alstom. Dan aura besoin du plein appui de Veolia pour gérer avec succès le tramway pendant les cinq prochaines années en raison de son manque d’expérience dans ce domaine. En tant que principal actionnaire, Veolia fournira l’expertise indispensable à Dan et continuera d’être un joueur clé dans le projet de tramway.

Veolia a subi les pressions pour mettre fin à son implication dans le projet de tramway de Jérusalem de plusieurs institutions financières concernées par l’investissement socialement responsable parce que le tramway normalisera l’annexion illégale de Jérusalem Est palestinienne, considérée comme faisant partie de la Cisjordanie en vertu du droit international. Certains hommes politiques européens ont également critiqué la société parce que le projet contrevient aux droits fondamentaux des Palestiniens. Après quatre ans de silence, Veolia a récemment tenté d’apaiser les préoccupations et les protestations en déclarant que la société s’engageait à exploiter le tramway de Jérusalem selon « une politique claire et non-discriminatoire fondée sur le libre accès pour toutes les parties de la population. » La compagnie a promis de reconsidérer son implication dans le tramway si l’application de la politique de non-discrimination s’avérait impossible.

Toutefois, les déclarations faites par un porte-parole de City Pass révèlent que Veolia est conscient que le service du tramway sera discriminatoire. Dans un entretien du 23 avril 2009 avec l’étudiant en maîtrise belge Karolien Van Dyck, le porte-parole de City Pass, Ammon Elian, a expliqué la manière dont les Palestiniens et les Juifs étaient séparés à Jérusalem, et que la première ligne de tramway prévue était conçue pour satisfaire les besoins de la population juive laïque (avec un arrêt dans le quartier palestinien de Shufat), et une deuxième ligne est prévue pour la population juive orthodoxe. « Si les Palestiniens veulent utiliser le tramway, les deux groupes ne se rencontreront pas dans le tramway, en raison de leurs modes de vie différents », a expliqué Elian. L’entretien est paru dans un article en néerlandais, intitulé « Transports publics et politiques de contrôle : une étude empirique sur le projet City Pass en Cisjordanie » (« Openbaar vervoer en politieke controle : een empirische Studie van het op City Pass projet de Canals Jordaanoever »). Elian a en outre justifié le service discriminatoire en affirmant que, puisque les Palestiniens ont un réseau d’autobus, l’intégration dans le tramway serait redondante.

Compte-tenu de son propre passé, il est difficile d’imaginer que la direction de la compagnie Dan Bus prenne la politique non-discriminatoire de Veolia au sérieux. Sur son site internet en anglais, Dan affirme que « la bataille juive des colonies juives pour la survie, depuis les ‘incidents’ pré-étatique à nos jours, fut une partie inséparable de l’expérience israélienne. Il n’est que naturel que la Coopérative Dan ait toujours été un élément central dans la lutte pour la sécurité d’Israël, à toutes les époques et en toutes circonstances. » Au service de la population civile d’Israël, les forces militaires israéliennes utilisent la flotte des autobus de Dan « en temps de paix comme de guerre. »

Pendant ce temps, l’action en justice en France lancée par l’Association France Palestine Solidarité (AFPS) et l’Organisation de Libération de la Palestine (OLP) contre Alstom et Alstom Transport se poursuit. Les associations françaises se sont pourvues en appel pour lancer l’action en justice. Le 15 avril 2009, le tribunal de Nanterre a jugé que la plainte de l’AFPS visant à mettre fin à la participation de Veolia, Alstom et Alstom Transport relevait de sa compétence. Alstom et Alstom Transport ont interjeté appel du jugement dans une audience auprès de la Cour d’Appel de Versailles, le 9 novembre. Alors que Veolia n’a pas interjeté appel de la décision, un avocat représentant la compagnie a assisté à l’audience en tant qu’observateur. Le jugement est attendu le 17 décembre 2009.

Récemment, la « Campagne Faisons dérailler Veolia et Alstom » a pris de l’élan lors d’une conférence de presse faite à Jérusalem Est occupée par le Comité National palestinien ‘Boycott Divestment et Sanctions’ (BNC). Le BNC était appuyé par le Docteur Rafiq Husseini, directeur du bureau de l’Autorité Palestinienne du président Mahmoud Abbas, Mohammad Hussein, mufti de Jérusalem et Atallah Hanna, archevêque orthodoxe. Lors de la conférence de presse, il a été demandé à plusieurs pays arabes, dont le Royaume d’Arabie Saoudite et les Emirats Arabes Unis, de rompre leurs liens avec Alstom et Veolia jusqu’à ce que les deux compagnies retirent leurs investissements et mettent fin à leur implication dans le projet de tramway de Jérusalem. L’Arabie Saoudite a par exemple signé des contrats de plusieurs milliards de dollars avec Alstom pour la construction de la voie ferrée Haramain Express, qui relie les villes saintes de La Mecque et Médine à Jedda. Le Docteur Husseini a critiqué les pays arabes qui continuent de travailler avec Veolia et Alstom en dépit des demandes répétées des Palestiniens et de la Ligue arabe.

Jamal Jumaa’, membre du BNC, a déclaré que les lettres envoyées par l’organisation aux gouvernements arabes pour leur demander d’exclure les deux entreprises françaises des appels d’offre « sont restées sans réponse ». Il a dit qu’il était possible que les Etats du Golfe ne soient pas conscients du rôle que jouent Alstom et Veolia dans les Territoires Palestiniens Occupés. Jumaa’ a ajouté qu’ « il était inacceptable que les Etats arabes ne prennent pas position sur ce point. »

Source : Electronic Initifada via ISM


Traduction : MR pour ISM


mardi 24 novembre 2009

Vidéo de l'action contre Moshé Ya'alon, le boucher de Can'aa - 21/11/09

VIDEO: Ya'alon, go home (3 minutes)

Paris, 21/11/2009
Action de protestation contre la venue du criminel de guerre, Moshe Ya'alon.
Dans le cadre de la campagne BDS (Boycott, Désinvestissement, Sanctions).


lundi 23 novembre 2009

Première action coordonnée de la Campagne BDS à l'échelle européenne contre l'installation d'agrexco/carmel à Sète

Milan, Bruxelles et Londres :
Occupations et actions dans ou devant les "Maisons du Languedoc-Roussillon"
par la Campagne BDS européenne pour protester contre la décision du Conseil Régional LR d'implanter Agrexco/Carmel à Sète


20 Novembre Londres- Un rassemblement protestation a eu lieu devant la maison de région LR et une lettre pétition a été proposée aux passants. (texte ci-dessous)




Panneau du milieu : « Say NO to Agrexco » (dites NON a Agrexco)

Pour: Le Directeur Maison du Languedoc - Roussillon London W1G OPD

Nous sommes une coalition de représentants d’asociations du Royaume-Uni qui manifestons aujourd'hui devant la Maison du Languedoc-Roussillon à Londres, pour protester contre la proposition du Conseil régional d’implanter Carmel-Agrexco dans le port de Sète. Carmel-Agrexco est le premier exportateur national israélien des fruits et légumes et il exporte de grandes quantités de marchandises en provenance des colonies israéliennes illégales sur des terres palestiniennes occupées. Les colonies israéliennes et l'occupation militaire de rendre la vie impossible aux Palestiniens vivant en Cisjordanie. Les Palestiniens de la vallée de la Jordanie occupée, d’où proviennent la majorité des produits Carmel Agrexco issus des des colonies, sont contraints de vivre dans des tentes et des cabanes en raison de restrictions sur la construction imposées par les autorités militaires israéliennes. Des communautés entières vivent sous la menace des expulsions forcées et les démolitions de maisons car Israël confisque de plus en plus des terres au profit des colonies et confisque également l'approvisionnement en eau pour irriguer les fermes de peuplement qui sont illégales. Les agriculteurs palestiniens n'ont pas accès aux locaux ou aux marchés internationaux en raison des restrictions israéliennes à la circulation. Sans terre des Palestiniens sont forcés de travailler pour Carmel-Agrexco, qui possède des centre d’emballage dans chaque colonies de la vallée. Ils reçoivent des salaires de misère et sont sans droits. En soutenant les opérations d’Agrexco, le conseil régional du Languedoc-Roussillon est complice du nettoyage ethnique pratiqué par Israël dans la Cisjordanie occupée, et il est complice des violations du droit international humanitaire, y compris de la Quatrième Convention de Genève. C'est pourquoi nous nous opposons à la proposition du Conseil Régional LR qui est un soutien à la politique raciste et colonialiste de l'Etat israélien, ce soutien s’incarne dans le projet de Carmel-Agrexco dans le port de Sète. Nous exigeons que les conseillers régionaux se démarquent publiquement de ce projet et retirent le projet.
__________________________________



20 Novembre BRUXELLES – Belgique Il semble que la police avait été informé de l’action. Les policiers étaient plus nombreux que les manifestants qui n’ont pas pu pénétrer dans la Maison de la Région LR.





Voici les photos de l'action de Milan(Italie)











PREMIÈRE ACTION EUROPÉENNE COORDONNÉE DE LA CAMPAGNE BDS EUROPÉENNE
CONTRE L'INSTALLATION D'AGREXCO/CARMEL À SETE


Milan, Bruxelles et Londres :


Occupations et actions dans ou devant les "Maisons du Languedoc-Roussillon"
par la Campagne BDS européenne pour protester contre la décision du Conseil Régional LR d'implanter Agrexco/Carmel à Sète !


- Faisant suite aux premiers contacts directs pris par la 153ème mission CCIPPP (spécial Agrexco/Carmel) qui a recueilli :

- Le soutien déterminant du BNC (Comité National Palestinien du BDS) à la Coalition Contre Agrexco/Carmel,
- La déclaration du Ministre de l'Agriculture de l'Autorité Palestinienne dénonçant les pratiques d'Agrexco et dénonçant l'implantation d'Agrexco/Carmel à Sète
- la délégation (CIMADE, CCIPPP) à la coordination BDS de Pise, puis la création de la "Coalizione contro l'Agrexco/carmel" d'Italie quelques jours après,
- les 8h Pour la Palestine : pour l'emploi et contre Agrexco/Carmel du 10/10/09 à Montpellier où étaient représentés nos amis Palestiniens du BNC, Ecossais et Italiens,
- la rencontre du 11/10 à Montpellier (Italie, Ecosse, France et Palestine) où la première étape de la coordination BDS européenne contre Agrexco/Carmel a vu le jour,
- le soutien déjà antérieur "du collectif national pour une paix juste et durable entre palestiniens et israéliens" à la Coalition contre Agrexco/Carmel, puis le soutien de l'ECCP (coordination européenne des comités Palestine) à la coalition et à la coordination BDS européenne contre Agrexco/Carmel,

- Le soutien actif de la Campagne BDS-France qui les 24/25 a fait de la lutte contre Agrexco l'activité centrale de la campagne BDS-France

- Le soutien de la Coordination Européenne Via Campesina (ECVC), membre de la « Via Campesina », mouvement international rassemblant des millions de paysans, de petits producteurs, de sans-terre, de femmes rurales et de travailleurs agricoles du monde entier. (Via Campesina est composée de 148 organisations actives dans 69 pays d’Asie, d’Afrique, d’Europe, et des Amériques.)

- Le soutien à la Coalition contre Agrexco/carmel des associations israéliennes AIC (Alternative Information Center) et de la "Coalition des Femmes pour la Paix" rencontrées lors des missions CCIPPP "Agrexco",
Les conditions étaient réunis pour faire converger tous ces soutiens et forces et lancer la première action européenne contre Agrexco/Carmel - Sète. Il a été décidé que cette première action serait dirigée contre les "maisons de la Région Languedoc-Roussillon" à Milan, Bruxelles et Londres puisque le Conseil Régional et son président en tête portent la responsabilité du choix d'Agrexco et celle de faire d'Israël "l'allié économique de la région".
Un grand merci à Christophe qui a coordonné l'opération du 20/11 qui fera date !!
Il est évident que d'autres actions suivront et pas seulement en France ! dirigées celles-la directement contre toutes les représentations d'Agrexco/Carmel et GF Group si celui-ci persiste dans son choix de conserver Agrexco/Carmel comme client exportateur du terminal fruitier de Sète, mais aussi de travailler avec Agrexco/carmel et exporter ses produits à Vado (Italie), Fos (France), Valencia (Espagne), Bruxelles, Londres etc.

L'extension du mouvement se poursuit :
- Le 5 décembre le mouvement BDS de Suisse nous a demandé d'assister à leur réunion à Berne, espérons que cela donnera lieu à la création d'une coalition Suisse contre Agrexco/Carmel...
- Par ailleurs l'implantation de la coalition se poursuit au plan régional et se tisse un réseau dont les actions passées et à venir seront d'un poids déterminant.
Ainsi après la création de la Coalition de Sète, Béziers, Alès-Cévennes sont annoncées celles de Narbonne (27/11) et Sud-Gard (28/11) , par ailleurs le collectif Palestine de Perpignan s'est clairement engagé dans la bataille contre Agrexco depuis plusieurs mois.
20 Novembre MILAN (Italie)
Communiqué de presse
Aujourd’hui, 20 novembre, pendant que le Conseil régional du Languedoc-Roussillon discutait de l’implantation d’Agrexco (principale entreprise israélienne d’exportation de fruits et légumes cultivés dans les colonies, sur les terres confisquées au Palestiniens) dans le port de Sète (France), une trentaine de militants membres du Réseau milanais du Boycott d’Israël a manifesté devant le siège de la Maison du Languedoc de Milan, afin d’exprimer leur net refus de la politique raciste et coloniale de l’état d’Israël.
En même temps, d’autres actions se sont développées devant le Parlement Régional du Languedoc à Bruxelles, Londres et New York.
Les militants milanais ont occupé les bureaux de la Maison du Languedoc et aux cris de « Boycottons l’économie de guerre israélienne », sont entrés dans les bureaux pour remettre à la direction une déclaration écrite et installer une banderole aux fenêtres.

En fichier joint, les photos et le tract Réseau milanais du Boycott d’Israëlpalestinamilano@yahoo.it http://www.bdsmovement.net/


Traduction Fred.

Le tract d'information du BDS Italien:

Boycottons l’économie de guerre d’Israël
Soutenons le peuple Palestinien
Non à l’implantation de l’entreprise israélienne
Agrexco à Sète (sud de la France)
En janvier dernier, en plein déroulement de la guerre contre la population de Gaza, le Président de la Région Languedoc-Roussillon (France du sud), prenant l’engagement au nom du conseil régional, annonçait l’installation dans le port de Sète de l’entreprise israélienne AGREXCO, pour donner suite à sa promesse d’emplois et de subventions régionaux.
AGREXCO, exportatrice de fruits, de légumes et de fleurs, contôlée pour 50% par le ministère de l’agriculture, est le principal instrument du gouvernement israélien pour pousser sa politique de colonisation agricole et économique au détriment de la population palestinienne.
70% de ses exportations proviennent des colonies, en particulier de celles de la vallée du Jourdain. Là, 7000 colons se sont emparés de 95% des terres palestiniennes et contrôlent 98% de l’eau, réduisant à la misère ou à l’exil les agriculteurs palestiniens.
En 2002, le Parlement européen s’est prononcé en faveur de la suspension des “accords d’association” avec Israël à cause du non-respect des Droits de l’Homme en Palestine et des affrontements avec les arabes israéliens présents sur le territoire israélien.
En juillet 2004 le Tribunal International de La Haye a condamné la construction du MUR en territoire palestinien et demandé sa démolition. En décembre 2008, le Président de l’Assemblée générale de l’ONU, Miguel d’Escoto Brockman a présenté à l’ONU la demande d’utiliser le terme d’apartheid pour définir la politique de l’état d’Israël et a lancé un appel à soutenir la campagne non violente de boycott, désinvestissement et sanctions (BDS) contre Israël.

LE CHOIX D’AGREXCO est CONTRAIRE à L’ETHIQUE et aux VALEURS des DROITS HUMAINS

aujourd’hui, 20 novembre 2009
Le Conseil régional du Languedoc-Roussilon discutera en session parlementaire de l’installation d’Agrexco dans le port de Sère
La décision concernant ce projet, déjà en discussion en février 2009, élément central de la campagne politique des élections régionales prévues au printemps 2010 est popularisée dans l’opinion publique par les actions de la Coalition française qui a rejoint l’appel BDS lancé par 171 organisations palestiniennes en juillet 2005.
La Maison du Languedoc – Roussillon a pour but de promouvoir le tourisme, les produits agricoles et les activités économiques de la Région Languedoc-Roussillon.
Par des actions simultanées devant le siège du Parlement Régional du Languedoc-Roussillon,
à Bruxelles, a Londres, a New York..
Nous dénonçons l’actuel Conseil régional du Languedoc-Roussillon qui soutient la politique raciste et coloniale de l’état d’Israël avec l’installation d’Agrexco-Carmel dans le port de Sète
nous voulons faire pression sur les membres de l’actuel Conseil régional Languedoc-Roussillon et ses partis politiques impliqués dans la campagne des élections régionale.
REJOINDRE LA CAMPAGNE DE BOICOTT, DESINVESTISSEMENT, SANCTIONS, DE L’ECONOMIE DE GUERRE ISRAELIENNE C’EST REFUSER L’IMPLANTATION DE CARMEL-AGREXCO en France et ailleurs.
Rete milanese Boicotta Israele palestinamilano@yahoo.it - info su campagna BDS: http://www.bdsmovement.net/
Traduction Fred.

vendredi 20 novembre 2009

Photos de l'occupation du Conseil Régional à Montpellier le 19/11/09

Le jeudi 19/11/09 la Coalition contre Agrexco a occupé le conseil Régional du Languedoc Roussillon.

Elle a ainsi manifesté, par un acte d'opposition fort, son mécontentement à l'égard du Conseil Régional. En effet, malgré la centaine d'organisations dont 5 partis nationaux, une douzaine d'associations nationales et de nombreux collectifs et groupe locaux qui refusent l'implantation de l'entreprise d'état israélienne Agrexco/Carmel à Sète, le conseil régional reste sourd aux appels lancés par la Coalition et poursuit ses opérations de désinformation via les médias qui malheureusement, à de rares exception près, ne mettent pas le même empressement à porter les revendications de la Coalition.

Il s'agissait également de déposer une lettre ouverte aux élus de la région (texte ci-joint).
Après avoir déjoué le filtrage de la porte d'entrée, une trentaine de personnes sont entrées et ont occupé les lieux.





















Des militants de la campagne BDS France bloquent l'avenue des champs élysées pour protester contre la présence du criminel ya'alon















COMMUNIQUE DE PRESSE


Paris, le 19 novembre 2009


Ce soir plusieurs dizaines de militants ont bloqué l'avenue des champs élysées à proximité de la rue de Berri pour protester contre la réception par l’association France Israël de Moshe Ya’alon en présence de Jean-François Copé, président du groupe parlementaire UMP de l’Assemblée Nationale et Christian Estrosi, Ministre de l’industrie.

Moshe Ya'alon est aujourd'hui vice premier ministre du gouvernement le plus extrémiste d'Israël dans lequel il est chargé des questions stratégiques. Mais il est aussi accusé d'être responsable de crimes de guerre, d'assassinats extra-judiciaires, de crimes contre l'humanité, et de traitements ou punitions cruels inhumains ou dégradants en relation avec la mort d'une centaine de civils dans le bombardement d'une base de l'ONU à Cana en 1996 selon le « Programme pour la justice internationale et la responsabilité » de Amnesty International USA.
Entre 2002 et 2005 en tant que chef d'État Major il a décidé et conduit une politique d'assassinats extra judiciaires au cours de laquelle de nombreux civils sont morts, politique considérée comme crime de guerre par la norme internationale:
Sur ces faits la cour de justice espagnole exerçant la compétence universelle a ouvert une enquête contre sept responsables politiques israéliens dont Ya'alon, pour crime de guerre. Elle s'interroge même sur la qualification en crime contre l'humanité pour l'assassinat de civils.
Ya'alon a déclaré que dans le cadre des menaces de poursuites judiciaires contre les officiers de l'armée anciens ou actuels « il était prêt à renoncer à des visites dans les capitales européennes pour garantir à Tsahal sa liberté d'action, et que ce ne serait pas une grande perte ».
Alors que Ya'alon, comme il le dit lui même, ne peut se rendre aujourd'hui sans risque dans une quelconque capitale européenne, des élus et ministres français participent à ce qui constitue une opération de réhabilitation de «l'image d'Israël» après le carnage perpétré au début de l'année à Gaza.
La campagne BDS France exige que cesse ces compromissions avec des criminels de guerre. Elle demande au contraire que la France prenne toute sa place dans la recherche de la vérité sur les crimes commis en Palestine et pour que la justice s'applique, conformément au rôle qu'elle souhaite jouer en faveur de la paix et la stabilité dans la région.


Pour plus d’informations:

Campagne BDS France 21 ter rue Voltaire 75011 Paris
http://campagneboycott.blogspot.com/Campagnebdsfrance@yahoo.fr

La Campagne BDS en action: Occupation du conseil régional de Montpellier ce 19/11/09

Communiqué de presse de la coalition contre Agrexco Carmel suivi de l'article du Montpellier journal

La coalition contre Agrexco Carmel occupait ce matin, Jeudi 19 novembre le conseil Régional de Montpellier de 10h à 13h.

La délégation de la coalition souhaitait rencontrer les élus en charge du dossier et déposer une lettre ouverte à l'ensemble des membres du Conseil Régional. Cette lettre les invitait, au nom de l'éthique et du respect du droit international, a refuser l'insatallation d'Agrexco- Carmel dans le port de Sète.

M Giordano, Vice Président du Conseil Régional en charge du dossier a prétendument accepté de nous rencontrer mais les conditions qu'il posait n'étaient pas acceptables et témoignaient de son refus de dialoguer.

La délégation a donc mis volontairement un terme à l'occupation.

Nous donnons donc rendez- vous à tous les opposants à ce projet Agrexco à se rassembler demain matin, Vendredi 20 novembre à 8h30 devant l'Hôtel de région.
José Luis Moraguès
Montpellier - France
------------------------------------

Une vingtaine de militants se sont présentés, en milieu de matinée, à l’accueil de l’hôtel de région, pour demander à être reçus par un élu. Ils voulaient lui remettre une lettre et demander “un vrai débat” en séance du conseil régional sur l’implantation de l’entreprise israélienne Agrexco. Ils rappellent que les quelques tentatives qui ont été lancées ont été interrompues par le président Georges Frêche. Celui-ci a notamment coupé le micro de Paul Alliès, conseiller régional PS et a taxé Silvain Pastor (Verts) d’”antisémitisme“.
Exiger son retraitDans sa “lettre ouverte aux conseillers régionaux du Languedoc-Roussillon”, la Coalition écrit qu’Agrexco “est un rouage essentiel de [la] politique de colonisation des Territoires palestiniens” par l’état d’Israël. De plus, les militants considèrent qu’en persistant dans le choix de l’implantation d’Agrexco, “le conseil régional du Languedoc-Roussillon se rendrait complice des violations du droit international et humanitaire, notamment de la IVème convention de Genève”. C’est pourquoi ils demandent aux conseillers régionaux de se “désolidariser publiquement de ce projet” et d’exiger son retrait.
Cet été la Coalition s’est rendue en Palestine et a ramené une interview du “ministre de l’agriculture de l’autorité palestinienne”, Ismail Daiq où il explique les relations entre Agrexco et les paysans palestiniens : “Pas une seule fois les paysans ont gagné de l’argent avec eux.” Il ajoute : “N’importe quelle production en provenance des colonies avec le soutien des entreprises israéliennes comme Agrexco et d’autres, sera une aide aux colons qui travaillent contre les droits humains des Palestiniens en agressant, frappant, tuant et endommageant. Un quelconque soutien à ces actes, qu’il soit économique ou politique, sera un soutien à ceux qui violent les droits des Palestiniens. Aidez-nous, s’il vous plaît, à arrêter ça !”
source:




dimanche 15 novembre 2009

Dîner avec «le Boucher de Cana»? Cela ne se fait pas! Lettre ouverte de la Campagne BDS France



Dîner avec «le Boucher de Cana»? Cela ne se fait pas!
Lettre ouverte à Jean François COPE et Christian ESTROSI


Messieurs,


Nous apprenons que vous êtes les invités de l'association France Israël le 19 novembre prochain pour un dîner de soutien à Israël avec Moshe Ya'alon comme invité d'honneur.
Savez-vous vraiment avec qui vous allez dîner?
Moshe Ya'alon est aujourd'hui vice premier ministre du gouvernement le plus extrémiste d'Israël dans lequel il est chargé des questions stratégiques.
Le « Programme pour la justice internationale et la responsabilité » de Amnesty International USA mentionne à la rubrique Ya'alon: « Moshe Ya'alon est accusé d'être responsable de crimes de guerre, d'assassinats extra-judiciaires, de crimes contre l'humanité, et de traitements ou punitions cruels inhumains ou dégradants en relation avec la mort d'une centaine de civils dans le bombardement d'une base de l'ONU à Cana en 1996 ».
Le 18 avril 1996, alors qu'il dirige le département des renseignements de l'armée, 38 obus d'artillerie sont lancés sur une base de l'ONU, dans le village de Cana au Liban où se sont réfugiés 800 villageois, et tuent 106 civils. Ce qui en fait un des responsables de ce crime de guerre aux termes de la 4e convention de Genève. La plainte déposée contre lui par les familles des civils à la cour fédérale américaine de Washington lui vaut un ordre de comparution, celui que l'on appelle « Le boucher de Cana » refuse de se présenter.
Entre 2002 et 2005 en tant que chef d'État Major il décide et conduit une politique d'assassinats extra judiciaires considérée comme crime de guerre par la norme internationale:
Ainsi le 22 juillet 2002 il ordonne l'assassinat de Salah Shehadeh membre du Hamas, et fait envoyer une bombe d'une tonne sur l'immeuble de Rafah où il réside avec sa famille dans une zone surpeuplée de la bande de Gaza: 14 morts civils dont 9 enfants sans parler des 150 blessés « collatéraux »: 2e crime de guerre pour bombardement d'un quartier peuplé de civils. Idem avec en mars 2004 le Cheikh Ahmed Yassin tué à la sortie de la mosquée par un missile avec 7 autres personnes, puis en avril 2004 Abdel Aziz al Rantissi, et en octobre 2004 Adnane Alghoul,
Sur ces faits la cour de justice espagnole exerçant la compétence universelle ouvre une enquête contre sept responsables politiques israéliens dont Ya'alon, pour crime de guerre, elle s'interroge même sur la qualification en crime contre l'humanité pour l'assassinat des civils de juillet 2002 autour de Shehadeh.
Dans un interview avec Ari Shavit le 27 aout 2002 dans Ha'aretz il déclare: « Les caractéristiques de cette menace (palestinienne) sont dissimulées, comme celles d'un cancer... Certains estiment qu'il est nécessaire d'amputer, pour le moment j'en suis au stade de la chimiothérapie. »
Lors d'un rassemblement de son parti le Likoud il déclare en aout 2009 : « Notre problème c'est le virus de « La Paix Maintenant » ou si vous préférez des élites, dont les nuisances sont très grandes. De mon point de vue les juifs doivent vivre sur toute la terre d'Israël (le grand Israël) pour l'éternité. »
Le journal Ha'aretz du 28 octobre 2009 explique que dans un interview à Galeï Tsahal (la chaîne de radio de l'armée) Ya'alon a déclaré que dans le cadre des menaces de poursuites judiciaires contre les officiers de l'armée anciens ou actuels « il était prêt à renoncer à des visites dans les capitales européennes pour garantir à Tsahal sa liberté d'action, et que ce ne serait pas une grande perte ».
Alors que Ya'alon, comme il le dit lui même, ne peut se rendre aujourd'hui sans risque dans une quelconque capitale européenne, des élus et ministres français de la République ne peuvent participer à ce qui constituerait une véritable complicité de crime et une opération de réhabilitation
de «l'image d'Israël» après le carnage perpétré au début de l'année à Gaza. Rappelons que le rapport Goldstone accuse Israël de crimes de guerre et possibles crimes contre l'humanité lors de l'opération « Plomb Durci ».
La campagne BDS France vous demande instamment de refuser de vous commettre dans ce diner. Elle vous demande de tout faire au contraire pour que la France prenne toute sa place dans la recherche de la vérité sur les crimes de guerre et pour que la justice s'applique, conformément au rôle qu'elle souhaite jouer en faveur de la paix et la stabilité dans la région.


Campagne BDS France
21 ter rue Voltaire
75011 Paris
Contact: Campagnebdsfrance@yahoo.fr
http://campagneboycott.blogspot.com/

lundi 9 novembre 2009

Photos de l'atelier BDS - Bourse du travail de St Denis, 24/25 Octobre 2009


Betty Hunter représentante du PSC et Robert Boyce pour le BRICUP

Atelier Désobeissance Civique


Atelier Boycott Universitaire


Matériel de la Campagne BDS France: 4 pages/DVD/Affiches....

Atelier Juridique animé par l'avocat Gilles Devers


Atelier Sanctions avec Pierre Galland de ECCP







Atelier Agrexco avec les animateurs de la Coalition contre Agrexco (Montpellier)


Paix -Peace- Salam-Shalom!





mardi 3 novembre 2009

Rassemblement du mardi 3 novembre 2009 à l'occasion du Festival "Tel Aviv, le Paradoxe"


Dans le cadre de la Campagne BDS, plus d'une cinquantaine de militants de différentes associations se sont rassemblés ce mardi 3 novembre 2009 à 18h30 devant le Forum des Images afin de protester contre le maintien du festival controversé "Tel Aviv, le paradoxe". A l'heure où Israël fait face aux accusations de l'ONU pour "crimes de guerre voire crimes contre l'humanité", ce festival, soutenu notamment par le Ministère israélien des affaires étrangères, fait figure d'opération de propagande visant à enjoliver l'image d'une coalition d'extrême-droite très critiquée.

Ce rassemblement fait suite à une lettre adressée à la Mairie de Paris qui est restée sans réponse. Deux coordinateurs de la Campagne BDS France ont pu à cette occasion rencontrer Mme Laurence Herszberg, directrice générale du Forum des Images afin de lui expliquer les raisons des protestations contre ce festival.

Neuf cinéastes de premier plan, israéliens et palestiniens, ont déjà publiquement demandé et obtenu le retrait de leur films de la programmation de ce festival. La Campagne BDS France continuera dans les semaines qui viennent à interpeller la direction du Forum des Images et la Mairie de Paris.

Vidéo du rassemblement organisé par la Campagne BDS France ce mardi 03 Novembre 2009 au Forum des Images :

















Communiqué de la Campagne BDS France

COMMUNIQUE DE PRESSE

Nous dénonçons la célébration par la ville de Paris du Centenaire de Tel-Aviv au Forum des Images du 4 novembre au 6 décembre 2009 comme étant une mascarade.

Nous félicitons les neuf cinéastes qui se sont retirés du festival pour ne pas participer à l’appareil de propagande de l’Etat d’Israël dénoncé comme un régime d’apartheid.

Ces cinéastes et la campagne BDS France s’insurgent contre le fait que Tel-Aviv y soit présenté sous un jour fantasmagorique comme une ville « blanche », une ville pure, « née des sables » loin de la réalité alors qu’elle a été construite sur les villages palestiniens détruits de Sheikh Muwannis, Jammusin, Salame, Summeil et bien d’autres.

L'un de ces cinéastes, Eyal Sivan, a envoyé sa propre lettre de refus dans laquelle il écrit en particulier : "La politique raciste et fasciste du gouvernement israélien et le silence complice de la plupart de ses milieux culturels … justifient que je maintienne une distance vis-à-vis de tout événement qui pourrait être interprété comme une célébration de la réussite culturelle en Israël ou un cautionnement de la normalité du mode de vie israélien". Puisque votre rétrospective fait partie de la campagne internationale de célébration du centenaire de Tel-Aviv et qu’elle bénéficie, à ce titre, du soutien du gouvernement israélien, je ne peux que décliner votre invitation".
Nous appelons la mairie de Paris à prendre acte de ce retrait conséquent quant à la légitimité du festival et demandons au maire l’annulation du festival qui ne ressemble plus qu’à une mascarade qui camoufle la réalité d’un mouvement international de boycott.

Nous serons présents ce mardi à partir de 18h30 pour dénoncer le maintien de ce festival de soutien au régime d’apartheid israélien lors de l’inauguration privée.

La campagne BDS France

lundi 2 novembre 2009

Article d'INTAL belgique sur l'atelier de travail de la campagne BDS France du 24/25 Octobre


Campagne française autour du BDS à Paris
4 volontaires d’intal étaient présents.

Plusieurs groupes de solidarité français se sont organisés afin de réfléchir sur la campagne BDS. Le week-end passé, ils ont mis en place un cycle de conférences dont l’intitulé était «Boycott Désinvestissement Sanctions, notre réponse à l'apartheid, à l'occupation et à la colonisation israélienne. » L’objectif était d’arriver au bout de deux journées à mettre en place une stratégie cohérente pour mener à bien la campagne BDS en France.

Ilham, Ilse, Mario et Rachida, 4 volontaires intal, étaient présents lors du week-end.

Après la guerre à Gaza, la campagne BDS est devenue le centre d’intérêt d'associations des quatre coins du pays. Plusieurs actions avaient lieu un peu partout en France, il fallait donc organiser un évènement afin de mettre en commun les expériences en France et à l'étranger (Télécharger le programme). Après une présentation générale de la situation en Palestine en termes d’apartheid et de colonisation, chaque personne pouvait s’inscrire à des ateliers de formations BDS qui portaient sur les questions juridiques, la désobéissance civile, le rôle des syndicats, les médias, le boycott académique, Agrexco, Veolia, Dexia, le D et S de BDS, etc.
Tout au long du week-end, des intervenants originaires de France, de Belgique, du Brésil, du Québec, d’Irlande, d’Angleterre et d’Italie ont animé les ateliers.

Nous étions invités en tant qu’intervenant pour expliquer la campagne «Palestine occupée-Dexia impliquée». Nous nous sommes rendu compte que plusieurs groupes en France connaissaient déjà l’action. Ils nous ont montré les lettres (1-2) qu’ils ont écrites aux administrations locales afin de les informer de la politique du groupe bancaire franco-belge dans les colonies. Nous avons pu constater qu’ils ont utilisé les informations disponibles à ce sujet sur http://www.intal.be/fr/campagne/palestine-occupee-dexia-impliquee et les sites web des organisations soutenant la campagne.

Nous avons demandé à plusieurs participants et intervenants ce qui les a motivé à participer au week-end BDS.
Nous mettrons prochainement un lien vers le rapport du contenu des ateliers afin de pouvoir le consulter en ligne.

Hélène : « Je m’appelle Hélène, je suis co-organisatrice du week-end. Je suis militante au sein du NPA. Aujourd'hui, la campagne BDS est avant tout une campagne pour les militants mais on ne se limitera pas à eux car c’est réducteur. La campagne BDS doit devenir une campagne pour tous les citoyens. Nous avons besoin d’énergie pour tenir et c’est la raison pour laquelle je suis ici. Le week-end que nous organisons est important pour plusieurs raisons. D’une part, en tant que militants, nous devons nous former et nous informer sur le BDS. D’autre part, un tel rassemblement constitue la possibilité de mettre en place un réseau européen. Enfin, j'espère que le week-end mènera à une stratégie commune du BDS et que ça renforcera la campagne BDS France. »

Anne : « Je m'appelle Anne, militante au sein d’ "Agir pour la Palestine". Je suis présente aujourd’hui pour me former. Jusqu'ici, j'ai participé à des sensibilisations liées aux actions palestiniennes à Bil'in. Dès lors, ce n’est que le début de mon engagement dans la campagne BDS et j’aimerais me former encore davantage. Ce week-end est important car il permet d’une part de rencontrer des militants qui ont de l’expérience dans le BDS, et d’autre part, il permet de déterminer quelles sont les actions les plus efficaces pour avancer. »

Pat : « Je m’appelle Pat Bolger, membre du syndicat « les amis de la Palestine » en Irlande et secrétaire général adjoint de IMPACT, le syndicat du Secteur Public irlandais. Je suis ici suite à l'invitation des organisateurs afin d’expliquer l’implication du syndicat dans le mouvement de solidarité avec la Palestine. L’élément de base est que notre travail sur la Palestine depuis 2007 a été reconnu au sein des structures officielles de l'Union syndicale. Pour moi, l'importance de ce week-end est multiple. Tout d'abord, nous pouvons partager notre expérience avec les autres et nous pouvons apprendre à partir des expériences des autres. C’est comme cela que nous approfondissons nos connaissances. D’autre part, je suis aussi ici car mon syndicat va organiser en mars 2010 une conférence sur la Palestine et j'espère que je pourrai prendre des contacts et des informations qui feront que cette conférence puisse être un succès. »

Emna : « Je suis militante au sein de Génération Palestine. Je viens pour me former et bénéficier d’une vision plus large de la campagne BDS, une dimension internationale du BDS. C’est une motivation de savoir qu’il se passe aussi des choses ailleurs. En connaissant les expériences des autres, on pourra même s’investir dans un projet plus précis et dans des actions plus ciblées de BDS. »

Michael : « Je suis militant au sein d’AUDIP, Association universitaire pour le respect du droit international des Palestiniens. C’est une association relativement récente, nous sommes présents ce week-end par l'intermédiaire d’un de nos intervenants qui expliquera où en est le boycott universitaire en France. C’est important d’informer le public pour qu'ils prennent conscience de la difficulté de boycotter au niveau universitaire. Les obstacles sont multiples, la loi en est un, les accords entre l’Union européenne et Israël en représente un autre. Nous nous intéressons à ce qu’il se passe en Angleterre qui est le pays qui applique un boycott universitaire depuis déjà quelques années et nous comptons nous inspirer de cet exemple. »

Joris : « Je suis étudiant et militant au sein de Sud Etudiant et de l’Union syndicale solidaire. Suite à l’attaque de Gaza en décembre 2008, le syndicat Sud Etudiant et le Syndicat solidaire duquel il dépend, sont devenus signataires du BDS. C’est pourquoi nous sommes présents aujourd’hui en tant que mouvement syndical estudiantin et mouvement syndical solidaire. C’est l’occasion de se former grâce aux ateliers et aux débats, mais c’est également une occasion de prendre des contacts aves des militants d’autres pays. Notre objectif principal est le boycott académique, il est clair que dans un second temps nous pourrons sensibiliser notre public au boycott général. »

Emilie : « Je suis militante au sein de Génération Palestine. Je suis ici pour partager des expériences avec d’autres associations pour penser l’action BDS en lien avec le reste de l’Europe. De plus, c’est une opportunité de s’informer sur le BDS car les lois changent et évoluent. Mais le plus important pour moi c’est qu’on puisse voir le BDS à une échelle européenne et qu’on puisse coordonner des actions communes au niveau européen.»

Karim : "Je fais partie du Collectif des musulmans de France". Je suis ici car l’association que je représente est impliquée dans la cause palestinienne. Je pense concrètement que l’implication ne doit pas se limiter aux militants, ça doit devenir une implication populaire dans la lutte pour la liberté du peuple palestinien. Et c’est dans cette optique que je pense que l’outil que constitue le BDS est intéressant pour arriver à cet objectif.»
Vertaald door: Rachida
Bookmark/Search this post with:
ps: Merci à Intal Belgique pour leur participation!